C’est un Tapha Gaye serein, décontracté, à la limite souriant qui est apparu face à la presse, hier dans le salon de la maison de sa mère, sise à Mermoz. Pour quelqu’un qui a été suspendu pour 5 ans de toute activité ayant rapport avec le basket sénégalais, on s’attendrait à une autre réaction. Mais pour «coach Tapha» il n’y a pas de quoi s’en faire. «Que ce soit un ou cinq ans, cela me laisse indifférent. Je prends cette sanction avec humilité et fair play. Elle ne me dérange nullement», soutient-il. D’ailleurs, il n’en serait pas autrement si les menaces proférées par Baba Tandian à Bamako avaient été mises à exécution. «Il nous a dit avec les fille, ‘’vous… méritez la prison’’. Alors, qu’est-ce que 5 ans de suspension représente comparé à la prison ?», se demande-t-il. Et même, poursuit-il, «je suis prêt à aller en prison pour l’équipe».
Cette sanction est donc loin de pouvoir le divertir. Au contraire, l’entraîneur qui faisait hier face à la presse pour donner son appréciation de la décision de la Commission juridique de la Fédé de basket dit ne rien regretter de ses propos. «Tout ce que je dis ou fait est bien réfléchi. J’aurais pu faire, comme certains, me plier à la volonté de Tandian pour rester ; mais je me bats pour des principes. Je n’échangerai jamais ma dignité contre quoi que cela soit.»
«Je n’ai pas à m’expliquer sur 50 millions.» Il réitère ainsi les propos qui lui ont valu cette sanction. «Je n’ai injurié personne, je n’ai pas menti, et je n’ai pas à m’expliquer sur 50 millions», chose qui fait que le mentor des filles du basket n’a aujourd’hui rien à se reprocher. «Je suis fier de mon bilan. Aujourd’hui, je suis quitte avec ma conscience».
Par ailleurs, le désormais ex-coach des Lionnes du basket explique cette rupture par une incompatibilité d’humeur qui ne daterait pas d’aujourd’hui. «C’est une situation qui était prévisible depuis maintenant 2 ans, car c’était devenu impossible et il fallait que quelqu’un parte. Vu qu’il est élu et moi nommé, mon départ était plus logique», dit-il, avant d’ajouter : «A la place de Tandian, j’aurais fait la même chose, mais avec des sanctions moins démesurées.»
«Un monsieur qui dit des contrevérités raconte des mensonges et devient un menteur.» A ce propos, Tapha Gaye émet des réserves sur la démarche de la Commission juridique. «Sur le Pv qu’elle m’a transmis, (en brandissant le document), elle fait état d’injures, de propos désobligeants et outrageants. Mais elle n’a nullement mentionné les propos que j’ai tenus.» Propos sur lesquels Tapha Gaye est revenu. «C’est un monsieur qui raconte des contrevérités et nous sommes en français, des contrevérités avérées sont des mensonges, et celui qui raconte des mensonges est un menteur», persiste-il. Avant de soutenir n’avoir pas été le seul à le dire ; laissant entendre qu’il y a eu deux poids deux mesures. Un fait qui selon Tapha Gaye manifeste la légèreté dont la Commission a fait preuve dans ce dossier. Mais le coach ne compte rien intenter contre la fédération. «Je suis un produit du mouvement associatif, il ya des choses que nous savons mais que nous ne dirons pas parce que pour moi la fédération est sacrée. Je n’ai rien contre la fédération, mais seulement contre la gestion de son président.»
Aucun recours envisagé. Tapha ne compte pas ,non plus, déposer un recours pour l’annulation de cette décision. «J’accepte cette décision et je n’utiliserai aucune voie de recours», assure le coach, qui se voit dans 5 ans revenir encore plus fort et à la disposition du basket sénégalais. Toutefois, il n’exclut pas de s’allier aux dirigeants de l’As Douane qui envisageraient de contester la suspension de leur directeur technique. Car pour Tapha Gaye, c’est le seul côté amer. «Là où j’ai un regret, c’est pour l’As Douane, car elle ne méritait pas cela», se désole M.Gaye
Revenant sur le rapprochement fait entre sa première sanction en 2001 et celle-ci, Tapha Gaye indique qu’il ne faut pas comparer l’incomparable. «Dibocor est un homme respectable et respecté, à la différence de Tandian. Il n’a jamais réagi de cette manière, donc il faut le mettre en dehors de ça.» En attendant, Tapha Gaye compte faire profiter à son fils de son temps, tout en n’excluant pas de servir dans d’autres pays.
Cette sanction est donc loin de pouvoir le divertir. Au contraire, l’entraîneur qui faisait hier face à la presse pour donner son appréciation de la décision de la Commission juridique de la Fédé de basket dit ne rien regretter de ses propos. «Tout ce que je dis ou fait est bien réfléchi. J’aurais pu faire, comme certains, me plier à la volonté de Tandian pour rester ; mais je me bats pour des principes. Je n’échangerai jamais ma dignité contre quoi que cela soit.»
«Je n’ai pas à m’expliquer sur 50 millions.» Il réitère ainsi les propos qui lui ont valu cette sanction. «Je n’ai injurié personne, je n’ai pas menti, et je n’ai pas à m’expliquer sur 50 millions», chose qui fait que le mentor des filles du basket n’a aujourd’hui rien à se reprocher. «Je suis fier de mon bilan. Aujourd’hui, je suis quitte avec ma conscience».
Par ailleurs, le désormais ex-coach des Lionnes du basket explique cette rupture par une incompatibilité d’humeur qui ne daterait pas d’aujourd’hui. «C’est une situation qui était prévisible depuis maintenant 2 ans, car c’était devenu impossible et il fallait que quelqu’un parte. Vu qu’il est élu et moi nommé, mon départ était plus logique», dit-il, avant d’ajouter : «A la place de Tandian, j’aurais fait la même chose, mais avec des sanctions moins démesurées.»
«Un monsieur qui dit des contrevérités raconte des mensonges et devient un menteur.» A ce propos, Tapha Gaye émet des réserves sur la démarche de la Commission juridique. «Sur le Pv qu’elle m’a transmis, (en brandissant le document), elle fait état d’injures, de propos désobligeants et outrageants. Mais elle n’a nullement mentionné les propos que j’ai tenus.» Propos sur lesquels Tapha Gaye est revenu. «C’est un monsieur qui raconte des contrevérités et nous sommes en français, des contrevérités avérées sont des mensonges, et celui qui raconte des mensonges est un menteur», persiste-il. Avant de soutenir n’avoir pas été le seul à le dire ; laissant entendre qu’il y a eu deux poids deux mesures. Un fait qui selon Tapha Gaye manifeste la légèreté dont la Commission a fait preuve dans ce dossier. Mais le coach ne compte rien intenter contre la fédération. «Je suis un produit du mouvement associatif, il ya des choses que nous savons mais que nous ne dirons pas parce que pour moi la fédération est sacrée. Je n’ai rien contre la fédération, mais seulement contre la gestion de son président.»
Aucun recours envisagé. Tapha ne compte pas ,non plus, déposer un recours pour l’annulation de cette décision. «J’accepte cette décision et je n’utiliserai aucune voie de recours», assure le coach, qui se voit dans 5 ans revenir encore plus fort et à la disposition du basket sénégalais. Toutefois, il n’exclut pas de s’allier aux dirigeants de l’As Douane qui envisageraient de contester la suspension de leur directeur technique. Car pour Tapha Gaye, c’est le seul côté amer. «Là où j’ai un regret, c’est pour l’As Douane, car elle ne méritait pas cela», se désole M.Gaye
Revenant sur le rapprochement fait entre sa première sanction en 2001 et celle-ci, Tapha Gaye indique qu’il ne faut pas comparer l’incomparable. «Dibocor est un homme respectable et respecté, à la différence de Tandian. Il n’a jamais réagi de cette manière, donc il faut le mettre en dehors de ça.» En attendant, Tapha Gaye compte faire profiter à son fils de son temps, tout en n’excluant pas de servir dans d’autres pays.