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Signé Limoges: Jeanne Senghir monte en LFB

Le doyen de l’antichambre de l’élite va retrouver son paradis, la Ligue Féminine de Basket, après huit longues années de purgatoire et ayant par trois fois échappé à l’enfer, avec un maintien lors de l’ultime journée en 2003, 2004 et 2005. Bertrand Parvaud, alors surnommé par le milieu « Zorro », promu en interne coach de l’équipe de NF1 fin janvier de la première de ces années, avait réussi le « coup du chapeau ». C’est dire si le tacticien limousin, et son président Jean-Paul Robert, ont suffisamment de « ce recul qui permet de lire le monde », ainsi qu’il est écrit dans l’éditorial de la plaquette du club, pour savourer en connaisseurs la douceur de cette (re)montée. Les petits plats avaient été mis dans les grands, de porcelaine de Limoges naturellement, pour la réception à la table de l’ogre du Petit Poucet laveyronnais. Et si l’entrée et la moitié du plat principal furent difficiles à avaler ce fut un somptueux festin au final, en communion avec les fidèles et fervents d’une ville où le basket est religion !

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Signé Limoges: Jeanne Senghir monte en LFB
C’est un cinq sans son pivot Jeanne Senghor-Sy, de retour de convalescence d’un problème à l’insertion d’un tendon rotulien, que le technicien limougeaud alignait au coup d’envoi de ce match pour la montée. La meneuse chypriote des Drômoises, Kalia Papadopoulou, ouvrait la marque d’un tir à mi-distance auquel répondait sur l’action d’après l’arrière haut-viennoise Anaïs Jomby. Puis sa coéquipière Marie-Frédérique Ayissi y allait de deux paniers intérieurs (6-2, 2e minute). Tout démarrait on ne peut mieux pour les locales dans une salle des Sœurs-de-la-Rivière pleine à ras bord. Mais si elles étaient efficaces près du cercle elles allaient a contario être d’une incroyable maladresse dans le secteur extérieur (où d'ordinaire elles excellent…) ; les joueuses d’Etienne Faye en profitaient pour récupérer moult rebonds et Pulchérie Ayi et compagnie lançaient des contre-attaques qui allaient au bout. Puis grâce à une bonne alternance entre jeu intérieur, avec Khadidiatou Gassama notamment, qui donnait la réplique à Ayissi, et extérieur, les Laveyronnaises infligeaient au total un 13-2 en une centaine de secondes à des Limousines quasi-complètement avachies… Moins 7 points (8-15) au milieu de 1e acte, ce qui appelait bien entendu un temps-mort de Bertrand Parvaud. L’effet était palpable, Limoges apparaissait mieux organisé. Mais ce n’est qu’à la 9e qu’il inscrivait, enfin, par Jomby, son premier shoot primé. Et le LABC revenait à une unité de son adversaire à l'issue de ce 1e quart (18-19). Il pouvait dire un grand merci à Ayissi, qui tenait avec assurance la baraque tandis que d'autres piliers présumés se dérobaient…

Ca continuait à être « gamelle » plutôt que « ficelle » à longue portée dans la 2e période. Mais Ayissi, toujours elle, faisait repasser les siennes en tête. Les Limousines défendaient intelligemment et fort, en premier lieu sur les intérieures de Laveyron, et comme leur production offensive était dans des normes plus acceptables elles prenaient ainsi 4 points d’avance (26-22) à la 15e. L’USLDB posait un temps-mort et passait en zone « 2-3 ». Dont Barbara Cousin et ses partenaires n’arrivaient pas à se dépêtrer… De l’autre côté, Gassama and Co. enfonçaient des clous dans le panier limougeaud et le promu collait un 12-0 au leader, qui était relégué à 8 longueurs à la 17e ! Ce n’était pas le parcours de santé annoncé… De façon similaire au 1e acte, Jomby ne rentrait le premier trois-points abéciste qu’à la 9e de ce 3e quart (2 sur 14 dans cet exercice sur les deux premiers…). Laveyron virait à +5 à la pause vestiaires (29-34).

L’écart grimpait ensuite à 8 points pour les Rhône-Alpines à la 22e (31-39). Mais il allait fondre petit à petit. Le combat était âpre dans les deux raquettes, et l’air de rien les Drômoises s’usaient. A la 27e, survenait peut-être le tournant de cette rencontre, le banc laveyronnais écopait d’une invraisemblable faute technique. Et à partir de là le collectif huilé par le sachem Faye se grippait alors que ça allait commencer à être un véritable feu d'artifice pour Maryska Kowalik et ses copines, qui s’emparaient des commandes à la 29e pour ne plus jamais les lâcher. +5, 48-43 à l’abord de l’ultime période.

Et +14 (60-46) pour Limoges après un peu plus de 3 minutes dans cet acte IV : c’était plié ! Le score final n’est qu’anecdoctique, 71-60. Le LABC, la Salle Municipale et tout le public pouvaient célébrer comme il se devait cette accession amplement méritée sur la saison ! Maintenant, c’est le Final Four et le mythique Palais des Sports de Beaublanc qui les attend !

Article rédigé par le Dimanche 3 Mai 2009




1.Posté par omar le 08/08/2009 22:05
quel est le nouveau club de jeanne senghor sy

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