Qui n’a pas connu ou pas entendu parler de «Pa Bona», comme l’appelaient affectueusement ses charmantes «Lionnes» qu’il aimait et chérissait tant ? En tout cas, l’homme, qui a bouclé sa mission avant-hier, a servi dignement le basket-ball sénégalais, l’a rendu plus performant et plus compétitif dans le concert continental.
Et le palmarès élogieux à l’actif de Bonaventure Carvalho l’atteste éloquemment. Surtout quand on sait que sur les 11 titres remportés par les Sénégalaises, le défunt en a gagné 5 au plan africain (1974, 1976, 1979, 1981 et 1984). Le seul championnat d’Afrique qu’il a perdu depuis le premier titre de 1974, c’est celui de Luanda (Angola) en 1983. Les «Léopardes» du Zaïre, qui venaient de faire leur percée africaine, étaient passées par-là, pour surclasser les «Lionnes».
En 1986, l’équipe était déclarée forfait par la Fédération sénégalaise de basket-ball à la 11e édition du Can à Maputo (Mozambique). Et après cette édition mozambicaine, il y a eu un problème d’organisation au niveau de l’Association des Fédérations Africaines de Basket Amateur (AFABA) ancêtre de la Fiba-Afrique.
La compétition, gelée quatre ans durant, n’a repris ses droits qu’en 1990, à Tunis, pour la 12e édition. Sans «Bona», qui avait cédé le banc des «Lionnes» à Mbaye Guèye (décédé le mois dernier) qui était alors son adjoint à la tête des «Lionnes» depuis 1981.
Mission donc accomplie pour celui qui, dès son retour de Paris où il était en formation à l’Institut national des sports (INS) se voyait confier les «Lionnes» pour, d’abord, les Jeux de l’Amitié de Dakar, en 1963. «Bona» avait cheminé à cette période avec feu Kader Diallo et Larry Diouf, pour commencer à bâtir l’équipe nationale féminine de basket-ball du Sénégal. Mais ce n’est qu’avec l’arrivée d’Ibrahima Diagne «Busnel» (ancien DTN et actuel Instructeur FIBA), comme entraîneur adjoint à ses côtés, que les choses avaient commencé à porter ses fruits avec ce premier titre continental de Tunis, en 1974. Le reste de son parcours, vous le connaissez déjà…
Un footballeur caché
Mais le mystère reste que Bonaventure Carvalho cachait en lui des talents de footballeur. Ainsi, il a eu à évoluer dans la grande équipe de la JA (Jeanne d’Arc) de Dakar. En même temps, il faisait aussi du basket, toujours à la JA, le club de sa vie. C’était alors un polyvalent partagé entre le football et le basket.
Ancien DTN du basket-ball sénégalais, Mamadou Sow note qu’avec la disparition de Bona, «c’est une grosse perte pour le sport d’une manière générale et le basket en particulier. Il faut reconnaître que Bona a énormément aidé au développement de la discipline au Sénégal et surtout du côté féminin où il avait jeté son dévolu. C’était un formateur émérite doublé d’un éducateur hors-pair. Sans oublier aussi qu’il était un homme de rigueur à tout point de vue. C’était un travailleur méthodique dans sa démarche. Il n’aimait pas la compromission. C’était un grand Monsieur à qui les «Lionnes» doivent une très grande reconnaissance. Parce que Bona s’était beaucoup sacrifié pour elles, tant dans leur vie de tous les jours que de leur pratique sportive», note-t-il.
Au début des années 1990, lorsqu’il avait quitté le banc des «Lionnes», Bona avait déposé son baluchon à la JA (Jeanne d’Arc), puis au DUC (Dakar Université Club) où il a pris sa retraite en 1992. Son mérite aura été d’avoir pu placer, en un laps de temps, cette équipe estudiantine parmi les meilleures formations féminines du pays et à faire éclore aussi certains talents du club qui ont fini de gagner leurs places dans la «Tanière». Sacré Bona !
Et le palmarès élogieux à l’actif de Bonaventure Carvalho l’atteste éloquemment. Surtout quand on sait que sur les 11 titres remportés par les Sénégalaises, le défunt en a gagné 5 au plan africain (1974, 1976, 1979, 1981 et 1984). Le seul championnat d’Afrique qu’il a perdu depuis le premier titre de 1974, c’est celui de Luanda (Angola) en 1983. Les «Léopardes» du Zaïre, qui venaient de faire leur percée africaine, étaient passées par-là, pour surclasser les «Lionnes».
En 1986, l’équipe était déclarée forfait par la Fédération sénégalaise de basket-ball à la 11e édition du Can à Maputo (Mozambique). Et après cette édition mozambicaine, il y a eu un problème d’organisation au niveau de l’Association des Fédérations Africaines de Basket Amateur (AFABA) ancêtre de la Fiba-Afrique.
La compétition, gelée quatre ans durant, n’a repris ses droits qu’en 1990, à Tunis, pour la 12e édition. Sans «Bona», qui avait cédé le banc des «Lionnes» à Mbaye Guèye (décédé le mois dernier) qui était alors son adjoint à la tête des «Lionnes» depuis 1981.
Mission donc accomplie pour celui qui, dès son retour de Paris où il était en formation à l’Institut national des sports (INS) se voyait confier les «Lionnes» pour, d’abord, les Jeux de l’Amitié de Dakar, en 1963. «Bona» avait cheminé à cette période avec feu Kader Diallo et Larry Diouf, pour commencer à bâtir l’équipe nationale féminine de basket-ball du Sénégal. Mais ce n’est qu’avec l’arrivée d’Ibrahima Diagne «Busnel» (ancien DTN et actuel Instructeur FIBA), comme entraîneur adjoint à ses côtés, que les choses avaient commencé à porter ses fruits avec ce premier titre continental de Tunis, en 1974. Le reste de son parcours, vous le connaissez déjà…
Un footballeur caché
Mais le mystère reste que Bonaventure Carvalho cachait en lui des talents de footballeur. Ainsi, il a eu à évoluer dans la grande équipe de la JA (Jeanne d’Arc) de Dakar. En même temps, il faisait aussi du basket, toujours à la JA, le club de sa vie. C’était alors un polyvalent partagé entre le football et le basket.
Ancien DTN du basket-ball sénégalais, Mamadou Sow note qu’avec la disparition de Bona, «c’est une grosse perte pour le sport d’une manière générale et le basket en particulier. Il faut reconnaître que Bona a énormément aidé au développement de la discipline au Sénégal et surtout du côté féminin où il avait jeté son dévolu. C’était un formateur émérite doublé d’un éducateur hors-pair. Sans oublier aussi qu’il était un homme de rigueur à tout point de vue. C’était un travailleur méthodique dans sa démarche. Il n’aimait pas la compromission. C’était un grand Monsieur à qui les «Lionnes» doivent une très grande reconnaissance. Parce que Bona s’était beaucoup sacrifié pour elles, tant dans leur vie de tous les jours que de leur pratique sportive», note-t-il.
Au début des années 1990, lorsqu’il avait quitté le banc des «Lionnes», Bona avait déposé son baluchon à la JA (Jeanne d’Arc), puis au DUC (Dakar Université Club) où il a pris sa retraite en 1992. Son mérite aura été d’avoir pu placer, en un laps de temps, cette équipe estudiantine parmi les meilleures formations féminines du pays et à faire éclore aussi certains talents du club qui ont fini de gagner leurs places dans la «Tanière». Sacré Bona !