Abdourahmane Ndiaye "ADIDAS" - (photo Olivier S.)
- 9 h : Sanglé dans son ensemble bleu foncé, l'entraîneur de Villeneuve d'Ascq qui a fini ‘' de lire la presse du Sénégal pour m'informer de ce qui se passe là-bas sur Internet'', dévale la petite pente qui borde un jardin défraîchi par la fraîcheur d'automne pour prendre place dans sa voiture.
- 9h 05 : Halte chez le marchand de journaux où le quotidien l'Equipe ainsi qu'un magazine spécialisé en basket font l'essentiel des achats. Un petit commentaire fuse après avoir bref parcours sur le spécial ''Euroligue'' du magazine : ''ils ne parlent que des garçons''.
- 9h 30 : Arrivée au Palacium. La technicienne de surface qui fait office en même temps de ''concierge avec mon mari'' lui déroule un tapis de sourire : ''la porte est ouverte monsieur'', lance t-elle d'un ton amical. Ce à quoi coach répond d'un ton blagueur : ''il me faut montrer patte blanche pour entrer maintenant ?''.
- 9 h 45 : Arrivée du coach adjoint Frédéric Dusart. Salamalecs, puis séance de travail à huis clos sur la ‘'séance d'aujourd'hui''.
- 10 h : Direction la salle de basket du lycée du coin. De belles installations, un intérieur bien entretenu avec un parquet de qualité. Seul inconvénients, les préposés à l'entretien ne semblent pas avoir été prévenus et c'est à la va vite que se fait l'installation des panneaux par levier électrique.
- 10h 25 : Le tableau est bien en place. Le coach entouré de ses ouailles fait son discours en français, puis en anglais ou bien en franglais. C'est que dans le groupe de Villeneuve d'Ascq de cette saison ‘'nous avons plusieurs nationalités'', donc ‘'il faut savoir se mettre à l'anglais aussi pour bien se faire comprendre'', explique-t-il. Avec une Américaine, deux Croates, une Française d'origine malienne, une Française d'origine sénégalaise, une autre d'origine gabonaise, une Belge, le groupe est ‘'vraiment hétérogène'', ajoute le coach qui se dit être dans l'obligation de ‘'tenter de saisir les différentes spécificités culturelles de chacune'' de ses joueuses.
- 11h 30 : Les ateliers prennent fin et la salle peut revenir à ses utilisateurs en temps normal. L'Asbva prendra ses marques de nouveau au Palacium ‘'demain après que le parquet soit débarrassé'' du matériel de sono, lumières et de prises d'images qui y trônent ‘'pour les besoins de la fête de présentation''.
- 12h 00 : Retour au Palacium et au bureau du coach situé au premier étage et qui est à peine présentable. ‘'Puisqu'on fait des travaux pour étendre notre espace Vip, le club devant jouer l'Euroligue on se doit de nous mettre dans les normes Fiba'', explique ‘'Adidas'' qui est consulté par les responsables de l'organisation sur tous les détails de la fête.
- 12h 30 : Le coach prend congé de son monde, non sans donner des instructions pour qu'on amène l'Américaine Shala Crawford chez le médecin afin qu'il voit ‘'sa main''.
- 13h 00 : Direction une pizzeria de la place où son adjoint le rejoint. A peine les commandes passées, retentit un coup de fil de la fédération française de basket-ball. Puis, fuse un autre de la part de la joueuse américaine Shala qui attend toujours qu'on vienne la chercher pour l'amener chez le médecin.
- 13h 20 : Après quelques coups de fils ‘'pour harmoniser'' avec l'avis de son adjoint, décision est prise de reporter le rendez-vous médical à l'après-midi. Le médecin joint au téléphone ‘'râle un peu'', puis marque son accord.
- 15h 00 : Retour à l'appartement. Le coach prie, se change, pianote sur son ordinateur, règle quelques détails puis se met sur son 31 en prenant bien soin de respecter la consigne vestimentaire qui lui a été soufflée par son adjoint : veste bleu sombre, chemise bleu clair et cravate bleue. ‘'Maintenant qu'on est en Euroligue, on est obligé d'adopter une certaine tenue vestimentaire les jours de match de coupe d'Europe'', explique t-il.
- 16h 00 : Retour au Palacium où ‘'il n'y aura pas de séances d'entraînement pour l'après-midi''. Le coach s'enferme dans son bureau.
- 18h 00 : Le Palacium s'anime peu à peu. Les supporters de l'équipe, les jeunes catégories de joueuses, les membres du staff, les bénévoles, les sponsors, la presse, les artistes conviés prennent place.
- 19h 30 : Le spectacle commence. Un film retraçant la saison dernière avec en point d'orgue la qualification à l'Euroligue défile sur l'écran géant. Ça chante et ça applaudit surtout lorsque le coach se met à la chanson avec la star française Lâam. ''Je veux chanter pour ceux qui sont loin de chez eux'', clame de sa voix rauque Abdou Ndiaye qui débute sa quatrième saison à Villeneuve d'Ascq. Ça jase chez les joueuses au cocktail dînatoire et le coach reçoit des blagues en pleine figure. Certains invités de marque en ont profité de l'heure de détente pour le ''complimenter'' sur ses qualités de piètre chanteur avant de lui tresser, d'un ton sérieux, des lauriers pour ses qualités d'entraîneur avéré.
- 22h 00 : Fin de la journée. La salle se désemplit, les matériaux du spectacle sont rangés, le coach jette un dernier coup d'œil, ferme son bureau et prend place dans sa voiture pour rejoindre sa maison. En attendant demain qui sera un autre jour.
- 9h 05 : Halte chez le marchand de journaux où le quotidien l'Equipe ainsi qu'un magazine spécialisé en basket font l'essentiel des achats. Un petit commentaire fuse après avoir bref parcours sur le spécial ''Euroligue'' du magazine : ''ils ne parlent que des garçons''.
- 9h 30 : Arrivée au Palacium. La technicienne de surface qui fait office en même temps de ''concierge avec mon mari'' lui déroule un tapis de sourire : ''la porte est ouverte monsieur'', lance t-elle d'un ton amical. Ce à quoi coach répond d'un ton blagueur : ''il me faut montrer patte blanche pour entrer maintenant ?''.
- 9 h 45 : Arrivée du coach adjoint Frédéric Dusart. Salamalecs, puis séance de travail à huis clos sur la ‘'séance d'aujourd'hui''.
- 10 h : Direction la salle de basket du lycée du coin. De belles installations, un intérieur bien entretenu avec un parquet de qualité. Seul inconvénients, les préposés à l'entretien ne semblent pas avoir été prévenus et c'est à la va vite que se fait l'installation des panneaux par levier électrique.
- 10h 25 : Le tableau est bien en place. Le coach entouré de ses ouailles fait son discours en français, puis en anglais ou bien en franglais. C'est que dans le groupe de Villeneuve d'Ascq de cette saison ‘'nous avons plusieurs nationalités'', donc ‘'il faut savoir se mettre à l'anglais aussi pour bien se faire comprendre'', explique-t-il. Avec une Américaine, deux Croates, une Française d'origine malienne, une Française d'origine sénégalaise, une autre d'origine gabonaise, une Belge, le groupe est ‘'vraiment hétérogène'', ajoute le coach qui se dit être dans l'obligation de ‘'tenter de saisir les différentes spécificités culturelles de chacune'' de ses joueuses.
- 11h 30 : Les ateliers prennent fin et la salle peut revenir à ses utilisateurs en temps normal. L'Asbva prendra ses marques de nouveau au Palacium ‘'demain après que le parquet soit débarrassé'' du matériel de sono, lumières et de prises d'images qui y trônent ‘'pour les besoins de la fête de présentation''.
- 12h 00 : Retour au Palacium et au bureau du coach situé au premier étage et qui est à peine présentable. ‘'Puisqu'on fait des travaux pour étendre notre espace Vip, le club devant jouer l'Euroligue on se doit de nous mettre dans les normes Fiba'', explique ‘'Adidas'' qui est consulté par les responsables de l'organisation sur tous les détails de la fête.
- 12h 30 : Le coach prend congé de son monde, non sans donner des instructions pour qu'on amène l'Américaine Shala Crawford chez le médecin afin qu'il voit ‘'sa main''.
- 13h 00 : Direction une pizzeria de la place où son adjoint le rejoint. A peine les commandes passées, retentit un coup de fil de la fédération française de basket-ball. Puis, fuse un autre de la part de la joueuse américaine Shala qui attend toujours qu'on vienne la chercher pour l'amener chez le médecin.
- 13h 20 : Après quelques coups de fils ‘'pour harmoniser'' avec l'avis de son adjoint, décision est prise de reporter le rendez-vous médical à l'après-midi. Le médecin joint au téléphone ‘'râle un peu'', puis marque son accord.
- 15h 00 : Retour à l'appartement. Le coach prie, se change, pianote sur son ordinateur, règle quelques détails puis se met sur son 31 en prenant bien soin de respecter la consigne vestimentaire qui lui a été soufflée par son adjoint : veste bleu sombre, chemise bleu clair et cravate bleue. ‘'Maintenant qu'on est en Euroligue, on est obligé d'adopter une certaine tenue vestimentaire les jours de match de coupe d'Europe'', explique t-il.
- 16h 00 : Retour au Palacium où ‘'il n'y aura pas de séances d'entraînement pour l'après-midi''. Le coach s'enferme dans son bureau.
- 18h 00 : Le Palacium s'anime peu à peu. Les supporters de l'équipe, les jeunes catégories de joueuses, les membres du staff, les bénévoles, les sponsors, la presse, les artistes conviés prennent place.
- 19h 30 : Le spectacle commence. Un film retraçant la saison dernière avec en point d'orgue la qualification à l'Euroligue défile sur l'écran géant. Ça chante et ça applaudit surtout lorsque le coach se met à la chanson avec la star française Lâam. ''Je veux chanter pour ceux qui sont loin de chez eux'', clame de sa voix rauque Abdou Ndiaye qui débute sa quatrième saison à Villeneuve d'Ascq. Ça jase chez les joueuses au cocktail dînatoire et le coach reçoit des blagues en pleine figure. Certains invités de marque en ont profité de l'heure de détente pour le ''complimenter'' sur ses qualités de piètre chanteur avant de lui tresser, d'un ton sérieux, des lauriers pour ses qualités d'entraîneur avéré.
- 22h 00 : Fin de la journée. La salle se désemplit, les matériaux du spectacle sont rangés, le coach jette un dernier coup d'œil, ferme son bureau et prend place dans sa voiture pour rejoindre sa maison. En attendant demain qui sera un autre jour.
The BASKETBALL TOURNAMENT (NY): Hamady Ndiaye élimine Baye Moussa Keïta en demi-finale
