Avec Badiane sur le banc et Krupalija dans le 5 Randoald Dessarzin entendait bien prendre l’ascendant sur la JAV. Le premier avantage viendra après 5 minutes et un 3 points de Bradford (10-9 ; 5ème). Entre temps, les attendus Zach Moss et Jimmal Ball avaient pris leurs marques. Dijon sans briller faisait alors jeu égal avec Vichy. Simon, seul capable de s’approcher du panier, sauvait les meubles. Jason Rowe sur le terrain dès la première minute semblait deux tons en dessous du rythme qu’on lui connaît. Pour autant, Dijon grâce à une agressivité offensive certaine et à une présence au rebond prend l’avantage aux lancers : 20-16. Ce début de match moins calamiteux que les deux premiers ouvrait la voie à un mieux sur la fin de rencontre. Rowe marque son premier panier à l’entame du second quart temps et donne 5 points d’avance à la Jeanne : 23-18. Et c’est sans doute là que tout bascule. Krupalija pataud perd beaucoup trop de balles, Ball fait tout ce qu’il veut et Dijon retombe : 25-27 (13ème). Léthargique, l’équipe dijonnaise souffre d’un manque absolu de cohésion. Melody sort une première fois l’arme fatale à 3 points (29-34 ; 15ème). La sortie de Ball permet immédiatement l’égalisation par Jason Rowe (34-34). Mais la Jeanne va très mal gérer sa fin de mi-temps. Entre balles perdues et mauvais choix de Bradford décidément très peu inspiré depuis les matchs officiels. Catastrophique fin de période où Racine nous assassine : 34-43.
Résumé du Match
De cette fin de période, la JDA ne se remettra ja-mais. On ne voit plus Badiane et Bradford qu’en train de parler, de discuter. Sentiment très désagréable que ce sont les moins inspirés qui expirent le plus. Rowe fait ce qu’il peut mais assurément est beaucoup trop court tant physiquement que dans son histoire avec le club. David Simon est le seul à gagner des duels, offensivement il s’entend, défensivement, c’est beaucoup beaucoup moins brillant. Puisqu’il faut chercher ce qui ne va pas trop mal, Ali Bouziane fera quelques séquences défensives intéressantes sur Ball mais puisque c’est la poisse, celui-ci n’a pas fini le match, blessé (une longue absence est à craindre ce soir). Bradford joue en dehors de tout collectif. Krupalija n’est pas dans le coup non plus. Le tableau ainsi dressé conduit la JDA à -20 : 42-62 (28ème). Plus que la défaite qui s’annonce, l’inquiétant est qu’il n’y a pas l’once d’une révolte. Dijon passe un 6-0 en fin de période mais à -14, la JDA ne peut guère espérer. Et le moindre espoir n’est plus permis quand l’attitude témoigne du peu d’envie. Dijon passera par un -12 (57-69 ; 37ème) grâce à une des trop rares réussites de Bradford (3/13). Au final, Ball et consorts peuvent fêter une victoire et la JDA s’inquiéter fortement de son avenir. Randoald Dessarzin va devoir trouver des solutions, et elles ne sont sans doute pas faciles à trouver. Cauchemardesque .