
Guelwaar
Une petite recherche sur l'origine du mot nous apprend que le terme "arbitre" est très vieux et date d'une période antérieure à l'avènement du sport. Mot de Droit Romain il découle du terme "Arbitere" qui était le témoin/expert oculaire ou auditif d'un évènement. En matière de sports, on nous apprend que l'arbitre est une personne neutre qui doit veiller au bon déroulement des épreuves et au respect des règlements et autres lois du jeu.
Ainsi, conformément à ces prérogatives, il est aisé de définir le profil de l'arbitre. Tout comme le juge est à l'aise en Droit ; l'arbitre doit, par une maîtrise incontestée et incontestable, des textes régissant le basket-ball, être à même de donner un jugement clair et conforme aux lois de son sport. Toutefois, il convient de signaler que tout ceci requiert un certain niveau et une certaine connaissance des textes.
Il importe d'admettre qu'il n'est pas donné à tout le monde de connaître, de comprendre et de savoir interpréter sous le feu de l'action, un règlement de 80 pages, constitué de 50 articles.
Acceptons alors qu'il ne soit pas donné à tout le monde d'être arbitre, alors il y aura moins de problèmes d'arbitrage, et par conséquent, l'image de l'arbitre sera revalorisée. Il n'est pas toujours facile de s'emparer du sifflet : il y a un profil requis pour l'arbitrage.
Il est clair que la vocation d'arbitre naît de l'amour du sport. Au stadium, on n'a pas les mêmes couleurs mais on a le même amour : c'est le basket-ball Sénégalais.
Il me semble qu'une rigueur dans le choix des hommes du corps reste la seule voie de réconciliation entre joueurs, techniciens, supporters et les « hommes en noir ». Ils ne seront plus considérés comme des « bêtes noires » et le basket ne s'en portera que mieux.
gelwar@yahoo.fr