
Examinant, à notre tour, le regard que Boniface a porté sur le basket-ball sénégalais actuel, nous ne nous sommes pas empêché de nous essayer à une analyse de contenu du discours du pivot du team sénégal. Notre attention a été particulièrement retenue par un aspect particulier : Boniface mais en relation motivation et organisation du travail.
Après un diagnostic de la situation, une identification des sources des différents revers connus jusque là, Boni exprime son opinion sur plusieurs questions du moment à l'exemple de l'énigme relative au profil du Coach.
En notre sens, le diagnostic de Boniface révèle que le basket sénégalais souffre essentiellement d'un déficit organisationnel lié à une défaillance managériale attachée essentiellement aux problèmes des finances.
Seulement, d'après une analyse de ses propos, la responsabilité du manager général ne semble aucunement engagée.
Le manager désigné ne dispose en vérité que de pouvoirs très limités.
Si, conformément à son rôle et à ses prérogatives, il lui revient de faire un planning selon les objectifs des moments. Il est à noter que l'application stricte de ses feuilles de route n'a jamais été une réalité dans le cas du Sénégal. Les feuilles de route des équipes nationales ne sont généralement pas correctement suivies, mais rapiécées, mal exécutées ou simplement non exécutées. Ce qui, par répercussion, agit considérablement et de façon négative, sur la motivation des équipes nationales et surtout des joueurs.
Si, de façon générale, dans son acception classique, manager sous entend l'action de déterminer les activités à mener ; définir à quelle période les mener ; avec qui les mener ; quelles ressources y affecter et quel coût y consacrer.
Dans le basket Sénégalais, le management semble revêtir une tout autre définition et le manager général semble placé dans une position peu confortable. Si, théoriquement c'est à lui de planifier ; dans les faits, les derniers mots reviennent à un ministère qui fait habituellement « le coup du budget » face à une fédération hautement dépendante, surtout sur le plan financier.
Supposé que la motivation des acteurs soit la clé de la réussite dans toute organisation, chose également vraie en sport. « (…) Tous les joueurs avec qui je discute le disent, il n'est plus question de venir en sélection pour perdre du temps. Si toutes les conditions sont réunies, tous les joueurs viendront (…)». Lorsque on établit qu'en management du sport, la gestion inefficiente du temps et le tâtonnement organisationnel portent un grand coup à la motivation du sportif, nous pouvons nous dire qu'au Sénégal nous nous sommes inscrit dans un cercle vicieux dans lequel il sera très difficile de s'exfiltrer.
Il importe d'apporter de profondes mutations dans la manière de penser et d'agir, n' importe t-il pas maintenant d'apporter des modifications dans les interrelations entre structures constitutives du Basket-ball Sénégalais : équipes nationales, fédération, ministère ?
gelwar@yahoo.fr
Après un diagnostic de la situation, une identification des sources des différents revers connus jusque là, Boni exprime son opinion sur plusieurs questions du moment à l'exemple de l'énigme relative au profil du Coach.
En notre sens, le diagnostic de Boniface révèle que le basket sénégalais souffre essentiellement d'un déficit organisationnel lié à une défaillance managériale attachée essentiellement aux problèmes des finances.
Seulement, d'après une analyse de ses propos, la responsabilité du manager général ne semble aucunement engagée.
Le manager désigné ne dispose en vérité que de pouvoirs très limités.
Si, conformément à son rôle et à ses prérogatives, il lui revient de faire un planning selon les objectifs des moments. Il est à noter que l'application stricte de ses feuilles de route n'a jamais été une réalité dans le cas du Sénégal. Les feuilles de route des équipes nationales ne sont généralement pas correctement suivies, mais rapiécées, mal exécutées ou simplement non exécutées. Ce qui, par répercussion, agit considérablement et de façon négative, sur la motivation des équipes nationales et surtout des joueurs.
Si, de façon générale, dans son acception classique, manager sous entend l'action de déterminer les activités à mener ; définir à quelle période les mener ; avec qui les mener ; quelles ressources y affecter et quel coût y consacrer.
Dans le basket Sénégalais, le management semble revêtir une tout autre définition et le manager général semble placé dans une position peu confortable. Si, théoriquement c'est à lui de planifier ; dans les faits, les derniers mots reviennent à un ministère qui fait habituellement « le coup du budget » face à une fédération hautement dépendante, surtout sur le plan financier.
Supposé que la motivation des acteurs soit la clé de la réussite dans toute organisation, chose également vraie en sport. « (…) Tous les joueurs avec qui je discute le disent, il n'est plus question de venir en sélection pour perdre du temps. Si toutes les conditions sont réunies, tous les joueurs viendront (…)». Lorsque on établit qu'en management du sport, la gestion inefficiente du temps et le tâtonnement organisationnel portent un grand coup à la motivation du sportif, nous pouvons nous dire qu'au Sénégal nous nous sommes inscrit dans un cercle vicieux dans lequel il sera très difficile de s'exfiltrer.
Il importe d'apporter de profondes mutations dans la manière de penser et d'agir, n' importe t-il pas maintenant d'apporter des modifications dans les interrelations entre structures constitutives du Basket-ball Sénégalais : équipes nationales, fédération, ministère ?
gelwar@yahoo.fr