Un reflet de la société
Pourquoi un tel engouement populaire ? Tout simplement parce que les gens se reconnaissent dans ce sport. A la lumière de Christian Bromberger, ethnologue, dans un tout autre contexte, c’est par ce que la compétition apparaît comme un " jeu profond " qui condense et théâtralise les valeurs fondamentales du monde contemporain". Selon lui, ce sport valorise le travail d'équipe mais aussi la performance individuelle. Il prône la solidarité, la division des tâches, la planification. Bref, on retrouve les images fortes de la société et du monde du travail. Et à l’image de la vie, le hasard existe dans le basket ball, rappelant que le "le mérite ne suffit pas toujours, sur le terrain comme dans la vie, pour devancer les autres". Et il a tellement de clubs et de joueurs différents que chacun peut forcément trouver une identification. Ajoutez à cela le coté "feuilleton" de la compétition, avec tout ce qu’il faut de suspens et de rebondissements, et vous avez tous les ingrédients du succès populaire.
Pourquoi un tel engouement populaire ? Tout simplement parce que les gens se reconnaissent dans ce sport. A la lumière de Christian Bromberger, ethnologue, dans un tout autre contexte, c’est par ce que la compétition apparaît comme un " jeu profond " qui condense et théâtralise les valeurs fondamentales du monde contemporain". Selon lui, ce sport valorise le travail d'équipe mais aussi la performance individuelle. Il prône la solidarité, la division des tâches, la planification. Bref, on retrouve les images fortes de la société et du monde du travail. Et à l’image de la vie, le hasard existe dans le basket ball, rappelant que le "le mérite ne suffit pas toujours, sur le terrain comme dans la vie, pour devancer les autres". Et il a tellement de clubs et de joueurs différents que chacun peut forcément trouver une identification. Ajoutez à cela le coté "feuilleton" de la compétition, avec tout ce qu’il faut de suspens et de rebondissements, et vous avez tous les ingrédients du succès populaire.
Supporter un jour…
Mais qu’est-ce qui différencie un simple fan d’un véritable supporter ? Disons qu’ils ajoutent à leur passion pour le basket le sentiment d’appartenance à une communauté (ville, région, pays), mais en aussi qu’ils intègrent et revendiquent les codes de conduite propres à leur équipe. Ce qui leur permet d’appartenir à un groupe qui partage ces "valeurs". D’ailleurs, la majorité des supporters se réunissent au sein de clubs, ou d’associations. Et il n’existe pas un mais plusieurs types de clubs de supporters : ils sont nombreux et souvent différents dans leur image, leur mode d’expression…
Mais qu’est-ce qui différencie un simple fan d’un véritable supporter ? Disons qu’ils ajoutent à leur passion pour le basket le sentiment d’appartenance à une communauté (ville, région, pays), mais en aussi qu’ils intègrent et revendiquent les codes de conduite propres à leur équipe. Ce qui leur permet d’appartenir à un groupe qui partage ces "valeurs". D’ailleurs, la majorité des supporters se réunissent au sein de clubs, ou d’associations. Et il n’existe pas un mais plusieurs types de clubs de supporters : ils sont nombreux et souvent différents dans leur image, leur mode d’expression…
Et cette appartenance semble positive : des études américaines ont souligné que les supporters sont généralement moins isolés, ont plus d’estime de soi et sont plus optimistes en général. Ils nouent même plus facilement des contacts avec des inconnus… du moins si ces derniers supportent la même équipe ! Enfin, ils auraient une plus grande capacité à affronter les difficultés ou les déceptions de la vie quotidienne : ils ont en effet de l’entraînement à force de surmonter les défaites de leur équipe !
Effet stade
Les groupes de supporters se retrouvent généralement par affinité au stade, à joseph Gaye, Marius Ndiaye ou Thiès : les supporters des virages ne sont pas les mêmes que ceux des autres tribunes … D’ailleurs, la psychologie dans les stades est un sujet a part entière ! Ce lieu représente une zone ou on peut laisser libre court aux émotions, totalement à l’opposé d’une société dans la retenue. Joies et peines sont exprimées sans honte, et les insultes et les gestes déplacés y sont « autorisés »… Paradoxalement les spectateurs ne viennent pas voir au stade pour voir leur équipe gagner ! Comme le souligne psychologue américain Daniel Wamm*, la moitié des supporters savent en arrivant qu’ils ont une chance sur deux d’être déçus parce que leur équipe va perdre. Ce qu’ils recherchent avant tout, c’est le groupe, l’ambiance, les règles de conduite plus permissives… Seul problème : un risque de dérapage vers une zone de non droit où règne « clubisme » et violence…
Les groupes de supporters se retrouvent généralement par affinité au stade, à joseph Gaye, Marius Ndiaye ou Thiès : les supporters des virages ne sont pas les mêmes que ceux des autres tribunes … D’ailleurs, la psychologie dans les stades est un sujet a part entière ! Ce lieu représente une zone ou on peut laisser libre court aux émotions, totalement à l’opposé d’une société dans la retenue. Joies et peines sont exprimées sans honte, et les insultes et les gestes déplacés y sont « autorisés »… Paradoxalement les spectateurs ne viennent pas voir au stade pour voir leur équipe gagner ! Comme le souligne psychologue américain Daniel Wamm*, la moitié des supporters savent en arrivant qu’ils ont une chance sur deux d’être déçus parce que leur équipe va perdre. Ce qu’ils recherchent avant tout, c’est le groupe, l’ambiance, les règles de conduite plus permissives… Seul problème : un risque de dérapage vers une zone de non droit où règne « clubisme » et violence…
Références : Alain Sousa Observer, Psychological science,doctissimo.